Je me nourris des paysages urbains qui m’entourent, de l’architecture des pays du Nord et de l’esthétique austère des «natures mortes» flamandes. J’aime la terre nue, les compositions monochromes. Je façonne mes pièces et les accumule selon un plan imaginaire, pour des installations toujours en quête d’équilibre. Je suis très sensible aux objets du quotidien, au rapport physique que nous entretenons avec eux, à leur usure… Mes «marmites» me permettent une confrontation entre l’apparence d’une pièce solide, qui appartient à l’imaginaire collectif et la fragilité de l’argile.